Maroco Paysages | Paysagiste Maroc
Ces initiatives d’agricultures urbaines permettent de sensibiliser à la bio diversité et à la consommation « responsable » des fruits et légumes.
Auparavant, on les appelait « les jardins d’ouvriers » ou « jardins associatifs », car cela permettait aux plus pauvres de subvenir à leurs besoins et à s’échapper moralement du quotidien en s’adonnant au jardinage.
De nos jours, le retour à la permaculture de ces potagers de ville, s’accommode parfaitement au jardinage urbain, car ils s’harmonisent avec les écosystèmes et permettent de jouer un rôle de pollinisateur.
Il ne faut pas attendre plus longtemps pour lancer ces jardins communautaires car les enjeux urbanistiques sont urgents, ne serait ce que pour la santé publique.
Horticulteurs, jardiniers, agriculteurs, paysagistes, doivent collaborer afin de lancer des actions collectives de formation pour application, avec l’aide bien entendu des communes et des intervenants spécialisés.
Il existe suffisamment de lieux propices et inexploités à la création d’un lopin de terre en milieu urbain.
C’est pourquoi, le terme de « jardin partagé » est à mettre en avant lors des échanges avec les communes.
Rappelons que le jardin de ville ne se limite pas à la culture de légumes, mais aussi à la production d’herbes aromatiques et médicinales.
Il faut donc développer et encourager l’élaboration de ces petits coins de culture dans les quartiers.
