Aujourd’hui, le souci de la gestion de l’eau au sein des espaces verts est préoccupant.
Il convient de se responsabiliser et d’adopter de nouvelles manières d’utilisation.
L’eau dans le jardin
Devons-nous considérer que l’eau sera une denrée rare ?
Certainement, même si nous pensons que nous disposons toujours de grandes quantités d’eau.
Exploiter des eaux profondes, risque de dérégler les systèmes périphériques.
Il faut donc le faire d’une manière intelligente, car certains usagers tels que les agriculteurs ou les exploitants de golfs, sont de grands consommateurs d’eau.
Chacun d’entre eux devra reconsidérer sa consommation, quel qu’il soit, même particulier.
La gestion de cette ressource indispensable doit s’organiser en utilisant différentes méthodes.
D’abord, la recharge des nappes phréatiques s’opère de différentes façons : par exemple le recyclage des eaux usées en surface est un moyen très efficace.
D’autre part, il est possible de réduire sa consommation dans les parcs et jardins, seulement, malgré toutes les méthodes existantes, peu de professionnels s’en préoccupent alors qu’ils devraient être les premiers intéressés.
Citons par exemple, quelques techniques de réduction d’eau :
En terme de consommation et de besoins en eau, un jardin non réfléchi d’un hectare peut demander jusqu’à plus de quarante mètres cubes d’eau par jour ! A l’inverse, un jardin raisonné d’un hectare au même endroit et dans des conditions similaires ne demandera pas plus de quinze mètres cubes d’eau par jour, voire moins de cinq mètres cubes quotidiens pour un jardin à thème minéral et désertique.
Soyons donc sensibles à ce grand problème de l’eau dans les jardins. Une phrase de Victor Hugo résume cela en une ligne et nous amène à la méditation pour un environnement raisonné « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres : nous l’empruntons à nos enfants ».
La gestion durable de l’espace
Pour réaliser un jardin durable, il ne faut pas seulement gérer la diffusion de l’eau mais aussi utiliser des techniques de maintenance simples, mais ayant fait leurs preuves :
De nombreuses régions sont touchées par la rareté de l’eau : ne l’oublions pas !
Tout au long de l’année, il est primordial d’adapter un comportement en rapport avec la saison et les besoins ponctuels. Par exemple, pendant les fortes chaleurs, le manque d’eau peut causer des dégâts. Il faut donc réagir et s’organiser en conséquence pour protéger les plantes sensibles qui souffrent des rayons directs du soleil. De même, il s’avère judicieux de protéger les végétaux plantés récemment avec par exemple, un paillis épais et aéré qui a l’avantage de présenter une faible capacité d’inertie thermique, une toile tendue d’ombrage, etc.
Le jardin est un peu l’âme de l’homme et l’été, il devra redoubler de vigilance pour ne pas voir ses massifs se transformer en désert.
Quelques idées :
Le parasol végétal :
Les végétaux les plus hauts protègent ceux du niveau inférieur.
Citons quelques plantes « dromadaires » :
Aromates
Romarin officinialis
Lavandula intermedia
Thymus speciosa
Graminées
Stipa tenuissima
Pennissetum
Couvres-sols et arbustes bas
Teucrium lutana
Thymus leucotrychus
Santolina viridis
Arbrisseaux et arbres
Nerium
Acacia
Olea
Parkinsonia
Vivaces
Iris lutescens
Gaura lindheimeri
Cistus maculatus
Iberis gibraltarica
Plantes grasses
Agave
Aloes
Euphorbia